UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean paul ii - Page 2

  • Continuer Soljenitsyne, jusqu’à la victoire finale !...

              L'écrivain russe, qui avait reçu le Prix

    alex.jpg

    Nobel en 1970, vient de décéder, à l'âge de 89 ans.

              Avec Jean-Paul II , il est le tombeur du communisme. Il est venu au Puy du Fou marquer la filiation directe, essentielle, entre la monstrueuse révolution bolchévique d’Octobre et sa non moins monstrueuse matrice originelle : la Révolution française.

    Lire la suite

  • A son tour, le diocèse d'Angers défend le dimanche...

              Comme il le dit lui-même dans sa page d'accueil, "Le Service "Société & Cultures" du Diocèse d’Angers a décidé de mener une action pour interpeller les politiques et le grand public sur les risques d’une modification de la loi relative au repos hebdomadaire dominical".

              Ses moyens ? Conférences de presse, Lettre aux élus et, surtout,  création d’un site internet :

              http://www.ledimanchecsacre.com

    Lire la suite

  • Robert Hossein : 'N'ayez pas peur !..."

              A près de 80 ans, Robert Hossein se lance dans un nouveau pari, en même temps qu'il se lance un nouveau défi à lui-même: "monter" un grand spectacle sur le Pape Jean Paul II, dont Alain Decaux a écrit le texte (1). "Famille Chrétienne" du I° septembre (n° 1546) consacre un très intéressant article, suivi d'un entretien qui ne l'est pas moins, à ce slave mystique, né en 1927 d'une mère russe et d'un père persan. Il ne le cache pas: "Jean Paul II obsède mon âge mûr...". On découvre dans ces pages un homme attachant, qu'on connaissait bien sûr, mais sans le connaître assez; après une enfance désargentée, on apprend ainsi qu"il y a un avant et un après Jésus-Christ. Pour Robert Hossein, il y a aussi un avant et un après Angélique. Les cinq films de cette saga, diffusés de 1964 à 1968, le propulsent sur le devant de la scène. Il a 37 ans. La Marquise lui apporte gloire, argent, liaisons, contrats....En fait, cette revanche sur la solitude et la pauvreté le corrompt lentement. "Une immense lassitude me gagnait. Je m'étais vautré dans une vie mondaine, faite de satisfactions, de luxe et de superflu qui me dégoûtait. Je tournais le dos à mon âme." Comme par un réflexe de survie, soudain, en 1971, il plaque tout...".

              Il part à Reims, où il fonde et dirige -jusqu'en 1978- le Théâtre populaire de Reims (il découvre Isabelle Adjani, Francis Huster, Jacques Weber...). Et il rencontre un prêtre: "En préparant ensemble le baptême de son fils, Julien, Robert lui demande tout à trac: "Vous ne pouvez pas me tremper avec lui?"... Il livre une "clé" intéressante: "Être slave, c'est nécessairement être mystique. C'est dans nos gènes....Nous haïssons aussi fort que nous aimons. Nous sommes excessifs et exaltés parce que nous vouons un culte sans limite à la vie et à celui qui en est l'origine.".....

              Après les huit cent mille entrées des trois spectacles sur le Christ (2), "il y a urgence" à monter un spectacle sur Jean Paul II, même si le thème n'est peut-être pas forcément aussi porteur (3), car "jamais l'humanité n'a été aussi perdue et n'a autant souffert qu'aujourd'hui.". La rencontre de Robert Hossein avec Jean Paul II s'est effectuée par l'intermédiaire de Mgr Lustiger: "A l'époque, je ne le connaissais pas et j'étais venu l'avertir que j'allais monter Un homme nommé Jésus. D'abord sceptique....il m'a dit qu'il viendrait voir mon spectacle. Il est venu!...Il a parlé du spectacle à L'Osservatore Romano et de moi à Jean Paul II, qui a voulu me connaître. Invité au Vatican....j'ai vu l'homme, qui m'a beaucoup ému...Aux JMJ de 1997 à Paris, Mgr Lustiger et le Père Di Falco m'ont demandé de donner un coup de main à Longchamp. Et j'ai lu des Épîtres au micro....".

             Ainsi des choses qui peuvent paraître parfois impossibles ou excessivement compliquées se passent-elles, finalement, d'une façon aussi simple... Et voilà notre Robert Hossein, presque 80 ans, reparti pour "travailler comme un fou", afin que les gens "ressentent que l'Amour seul peut donner force, courage et espérance..." Bravo à l'homme d'action énergique, bonne chance au créateur et bon vent à ce futur spectacle qui, n'en doutons pas, connaîtra le même succès que les précédents, et -pourquoi pas?- un succès encore plus grand. Comme le disait Sénèque: "Non quia timemus non audemus, sed quia non audemus timemus...". Robert Hossein ose, malgré ses craintes et ses légitimes appréhensions (qui ne sont finalement qu'une preuve de son bon sens....) et, c'est bien connu, "Qui ose gagne!"....

    (1): "N'ayez pas peur! - Jean Paul II." , première représentation au Palais des Sports de Paris, le 21 septembre.

    (2): "Un homme nommé Jésus." (1983) - "Jésus était son nom." (1991) - "Jésus, la Resurrection." (2000).

    (3): Ne faut-il pas toujours oser? "Audaces fortuna Juvat", et, justement: "N'ayez pas peur...!"; dans un tout autre domaine, et qui n'a strictement rien a voir, on peut évoquer le triomphe de la Comédie musicale: "Le Roi Soleil", à qui des grincheux -probablement mal intentionnés- prédisaient un "four" inévitable, et qui a connu le triomphe que l'on sait...

  • Un mot, pourtant, sur la "Repentance"...

              Pourtant, disons-le simplement, on peut souhaiter apporter une correction sur la "repentance" qu'il a souhaité, vers laquelle il a tendu et qu'il a, d'une certaine manière (car tout ne dépendait pas de lui seul...) rendu possible. Entendons-nous bien: nous ne sommes pas du tout hostile au fait de regarder lucidement notre Histoire, en face, et d'en déceler les zones d'ombre; ce que Jean-Paul II appelait "purifier la Mémoire" ne nous choque pas du tout; c'est même souhaitable et nécessaire. Savoir qu'il s'est passé en France des choses peu glorieuses, avoir l'honnêteté de les reconnaître et le courage de les assumer, cela n'a rien qui puisse ou doive nous effrayer. L'ennui c'est que cette repentance a largement manqué de nuance(s).

              On a rappelé, certes, le passé, mais ce rappel ne peut qu'aller de pair -si l'on veut être honnête- avec un autre rappel: a savoir que la France, le Peuple français, est celui qui a donné le plus grand nombre de "Justes parmi les Nations", et qui a sauvé le plus grand nombre d'enfants juifs; qui a eu en cela le meilleur comportement des pays d'Europe livrés à la barbarie nazie (héritière directe, rappelons-le, de la révolution française); une barbarie a laquelle la France fut livrée (rappelons-le aussi) par la défaite républicaine suite à une guerre non préparée. Et nous avons la faiblesse de croire que si le Peuple français s'est si bien comporté pendant ces années sombres que nous ne devons qu'à l'incurie républicaine, ce sursaut lui vient du tréfonds de son Histoire, de sa Mémoire, de son éducation, façonnés par ses mille ans de Catholicisme et de Royauté....